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Comment protéger les enfants des dangers d’Internet ?

dangers Internet

À l’heure où les initiatives politiques et individuelles se multiplient pour protéger les enfants des dangers d’Internet, il est intéressant de faire le point sur les risques et solutions. Les parents assurent désormais une éducation aux médias indispensable pour préparer leurs enfants aux usages d’Internet et du numérique. En effet, de plus en plus d’études alertent la société et les gouvernements sur les dérives d’Internet. Cyberharcèlement, pédocriminalité, arnaques et guet-apens, dépression, dysmorphophobie… Il est plus que temps d’encadrer les pratiques numériques des jeunes pour éviter que ces pièges se referment sur eux.

Quels équipements et usages numériques pour les enfants ?

D’après les résultats de l’enquête de la Délégation interministérielle à la famille (DIF) réalisée par l’institut de sondage Opinion Way en 2023, 56% des parents jugent Internet dangereux pour leurs enfants. Cela fait déjà dix ans que les professionnels de l’enfance ont montré les dangers de la surexposition aux écrans. Ils ont pointé entre autres le retard de langage, l’obésité, les troubles de l’attention et du développement… Les parents sont de mieux en mieux informés sur la nécessité d’éloigner les plus jeunes des écrans. Mais le contrôle et l’accès aux tablettes, ordinateurs et téléphones connectés diminuent à mesure que l’enfant grandit.

Quel âge pour utiliser Internet ?

Des préconisations d’équipements numériques et de temps d’écran ont été établies par le psychiatre Serge Tisseron. Les médias et les organismes officiels ont largement relayé la règle 3, 6, 9, 12. Elle recommande de ne pas utiliser Internet seul avant l’âge de 12 ans et seulement après être passé par une période transitoire entre 9 et 12 ans d’Internet avec accompagnement. Par ailleurs, en amont les éducateurs doivent initier l’enfant aux trois principes de vigilance vis-à-vis d’Internet, à savoir :

enfant qui se détourne d'Internet
  • Tout ce qu’on publie sur Internet est visible de tout le monde ;
  • Toute publication demeure éternellement en ligne, même après suppression à la source ;
  • Il ne faut pas croire tout ce qu’on trouve en ligne et il faut se méfier des fausses informations (fake news).

©Canva Pro

Le problème des réseaux sociaux

Les usages d’Internet encadrés et explicités dès le plus jeune âge sont un préalable indispensable à l’utilisation autonome. Les enfants comprennent qu’Internet est une formidable source d’informations et que les progrès de l’IA démultiplient les possibilités d’accès à la connaissance. Toutefois, le risque majeur concernant les enfants reste l’usage des réseaux sociaux. Leur fonctionnement s’appuie sur la récompense et la production par le cerveau de la dopamine. Stimulés par les compteurs de likes et de followers, les jeunes sont happés et maintenus captifs des plateformes de RS. En la matière, les adultes ne leur servent pas toujours de modèle. En effet, ceux-ci passent également un temps exponentiel sur leur téléphone ou tablette. D’après France Info, la moyenne de temps passé devant les écrans a augmenté d’1h en 1 an en 2023. Elle atteint ainsi 4h37 en moyenne par jour (source France Info en ligne 20/01/2024).

Quel âge pour le premier smartphone ?

C’est pourquoi, la première règle d’or est de ne pas autoriser les enfants à utiliser les réseaux sociaux, chronophages et dangereux. Cela passe d’abord par le recul de l’âge du premier smartphone, sésame pour s’y inscrire. Or, les enfants de primaire sont de plus en plus nombreux à posséder un téléphone portable connecté. Si la plupart en reçoivent un à l’entrée en 6ème, l’âge moyen a tendance à se décaler à 10, voire 9 ans.

De fait, cet usage se double de celui des réseaux sociaux, principalement Tik Tok et Snapchat. D’après Junior city, « l’âge moyen d’inscription à TikTok est de 9 ans. À 10 ans, ils sont 35% à être présents sur les RS. Ils sont 52% à 11-12 ans et 67% à 13-14 ans. »

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Pourtant la majorité numérique est passée de 13 à 15 ans en juillet 2023. Donc, théoriquement les enfants de moins de 15 ans ne devraient pas se trouver sur les RS. S’ils parviennent à s’inscrire c’est bien que les plateformes n’engagent pas suffisamment de moyens techniques pour barrer la route aux mineurs. D’où la nécessaire intervention des parents. Par conséquent, plus on recule l’âge du premier smartphone, plus on protège son enfant. Cela n’empêche nullement de fournir à son enfant un téléphone pour appeler en cas de besoin.

Quelles mesures de prévention pour favoriser la cybersécurité sur Internet ?

Parents et école ont un rôle majeur à jouer dans l’éducation à la cybersécurité.

La protection des informations personnelles en ligne

Il est impératif que les enfants comprennent et sachent comment protéger leurs données personnelles en ligne. Plusieurs niveaux d’actions sont possibles :

  • utiliser un pseudonyme permet d’éviter d’être identifié et reconnu par son vrai nom sur les forums, jeux en ligne et réseaux sociaux ;
  • limiter l’accès aux données personnelles dans les paramètres de confidentialité et choisir qui peut voir les publications, le profil et les informations personnelles ;
  • utiliser un mot de passe sécurisé et ne pas le partager avec des amis ;
  • masquer l’adresse IP et chiffrer la connexion Internet grâce à un VPN (réseau privé virtuel).

Il revient aux parents de conduire et expliciter toutes ces mesures aux enfants. L’objectif est qu’ils soient conscients des dangers d’Internet mais aussi des moyens pour lutter contre eux.

Logiciels malveillants et arnaques sur Internet

Lors de sa navigation, l’enfant peut voir apparaître des fenêtres intempestives (pop up) qui attirent sont attention. Vous devez lui expliquer que ce procédé, en plus d’être désagréable, fait partie des multiples façons d’hameçonner un internaute. Vous lui indiquerez alors la marche à suivre : ne pas cliquer sur les liens suspects et ne pas télécharger de fichiers provenant de sources non vérifiées. Un enfant est loin de s’imaginer à quoi peut servir le phishing, ni même qu’un virus puisse infecter un ordinateur.

enfants qui consultent Internet sur un ordinateur portable

Afin d’éviter de malencontreuses rencontres avec ces liens frauduleux, vous pouvez paramétrer vos équipements afin de protéger vos enfants et votre matériel. Lorsque c’est possible, le plus simple est de créer une session enfants qui contrôlera les contenus et bloquera les publicités.

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Choisir un mot de passe fort et unique

Une des meilleures protections des données personnelles reste le mot de passe. Quelques règles prévalent pour que ce mot de passe soit efficace et difficilement « forçable » :

  • il doit contenir une combinaison de lettres majuscules et minuscules, des chiffres et des caractères spéciaux ;
  • être à usage unique pour chaque site ;
  • ne pas être automatiquement enregistré (surtout sur les sites de faible sécurité) ;
  • ne pas être le nom ni la date de naissance.

Il existe des astuces pour fabriquer un mot de passe fort. Tout d’abord, il doit être suffisamment long (minimum 12 caractères). En effet, plus il est long, plus il est difficile à déchiffrer. Ensuite, il doit combiner lettres majuscules, minuscules, chiffres et caractères spéciaux sans contenir d’informations personnelles. Il faut privilégier les mots aléatoires, sans lien entre eux et en substituant des lettres et des chiffres par des caractères. Cela peut être le @ pour a par exemple. Enfin, vous pouvez inventer une phrase et ne conserver que les premières lettres de chaque mot. La phrase servira de moyen mnémotechnique pour retenir le mot de passe. Par exemple « J’ai deux chats et un cochon d’Inde et j’aime les fraises » devient « J@2ce1cdIéjalf ». Si vous êtes à court d’idées, les outils LastPass, 1Password ou encore Dashlane génèrent automatiquement des mots de passe.

Comment aider les enfants à se protéger de la cyberintimidation et du harcèlement sur Internet ?

Encore une fois, dans les familles et en milieu scolaire, il est primordial d’informer et de sensibiliser les enfants aux dangers en ligne.

Education et prévention à l’intimidation et au harcèlement en ligne

La cyberintimidation désigne une forme d’intimidation qui passe par un matériel numérique (tablette, ordinateur, téléphone portable), notamment via Internet. Elle comprend aussi bien des messages et des commentaires que des photos ou des vidéos ayant un propos méchant adressés par une personne ou un groupe. L’objectif de cette communication est clairement de blesser, humilier, voire menacer une personne. Les adolescents, mais aussi les enfants dès l’âge 8/9 ans en sont de fréquentes victimes. De son côté, le cyberharcèlement en ligne induit un comportement répété et intentionnel qui dérange, humilie et nuit à une personne par des moyens numériques. Il peut s’agir de messages injurieux, de menaces ou d’actes de cyberintimidation prolongés.

Dans un premier temps, vous devez montrer à votre enfant comment reconnaître ce type de message ou visuel, ainsi que leur caractère répétitif. Il peut s’agir de messages directs méchants ou menaçants, de moqueries, mais aussi de rumeurs en ligne que d’autres enfants ou adultes malveillants font courir sur les réseaux sociaux.

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enfant sur smartphone pris au piège des réseaux sociaux

Il faut être particulièrement vigilants aux groupes de classe WhatsApp, de plus en plus fréquents en CM1 et CM2. En effet, ils offrent bien souvent un terrain privilégié pour les moqueries et remarques désobligeantes. Dans les cas de harcèlement, les messages sont répétés et contiennent des menaces sérieuses. Ils peuvent faire suite à un piratage de compte ou à la création d’un faux profil qui diffusent de fausses informations sous l’identité usurpée.

Par ailleurs, la publication de photos ou vidéos embarrassantes constituent également une forme d’intimidation. Si une vidéo parait drôle hors contexte, elle peut gêner les personnes impliquées. Les parents invitent leurs enfants à se mettre à la place du camarade filmé en train de faire tomber ses affaires ou avec le slip qui dépasse en cours de sport. Trouverait-il cela aussi drôle si c’était lui ? Aurait-il envie que des dizaines de commentaires se moquent de sa mésaventure au point d’en faire un mème ? Les règles de respect s’appliquent aussi bien à la vie réelle qu’aux comportements en ligne.

Libérer la parole et rompre l’isolement en cas de harcèlement

Les parents et éducateurs encouragent les enfants à signaler tout contenu inapproprié les concernant ou concernant un camarade. Il est important que les enfant ne se sentent pas isolés et puissent parler à un adulte de confiance qui pourra mettre fin à l’intimidation et au harcèlement. Toutefois, la meilleure défense reste celle que l’enfant saura produire lui-même. Les psychologues spécialistes du harcèlement incitent les jeunes à se défendre par eux-mêmes par une réplique bien placée. Laisser couler, faire la sourde oreille ou tenter d’ignorer ses détracteurs ne résolvent pas la situation. Au contraire, elle risque de s’enliser et de se poursuivre d’année en année, d’un établissement à un autre.

La première prévention tient donc dans la protection de ses données personnelles. La seconde concerne l’aptitude à désamorcer rapidement les situations de harcèlement.

Promouvoir une culture de respect et de bienveillance en ligne

La compréhension et la prévention des situations de harcèlement et d’intimidation en ligne passent par l’enseignement des comportements appropriés. À l’école, les enseignants montrent comment communiquer en employant un ton neutre et bienveillant. Ils montrent aussi comment éviter les commentaires personnels que tout le monde peut lire et interpréter. À la maison, on peut dans un premier temps superviser les messages envoyés aux amis. Ainsi, l’adulte peut montrer les limites entre la blague et la moquerie. L’enfant doit comprendre que sa propre attitude va influencer aussi celles des autres. Car bien souvent il y a un effet d’entrainement. Une simple remarque en appelle une autre désagréable puis encore une autre méchante etc.

jeune fille inquiète qui consulte Internet sur son smartphone

Les conséquences de l’exposition de la vie privée en public doivent être explicitées aux enfants. Il faut leur donner des exemples et relayer l’actualité, notamment celle législative qui tente de faire face à la gravité des faits. S’il n’y avait aucun problème à utiliser Internet et les réseaux sociaux pourquoi légiférer ? L’enfant doit prendre conscience que les dangers d’Internet font partie des grandes questions et préoccupations de notre société.

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Ce ne sont pas seulement ses parents qui s’inquiètent et qui seraient exagérément protecteurs, mais la société entière qui perçoit certains usages d’Internet comme une menace pour la santé des jeunes. À l’école, comme à la maison, les jeunes doivent être encadrés et guidés dans leurs usages en ligne. En tant que parent, il est normal de contrôler et de superviser la cordialité des échanges, notamment dans le cadre de jeux vidéos en ligne.

Comment l’enfant peut-il se protéger contre les attaques d’intimidation et de harcèlement sur Internet ?

N’attendez pas que votre enfant vous signale un comportement inapproprié en ligne. Agissez en amont en lui donnant plusieurs conseils pour réagir si certaines situations se présentent :

  • ne pas répondre aux messages : l’auteur des messages calomnieux n’attend qu’une réponse pour envenimer les échanges ;
  • bloquer et signaler sur la plateforme le compte harceleur ;
  • faire des captures d’écran pour servir de preuve face à la justice ;
  • vérifier que les paramètres de confidentialité sont correctement définis.

En étant dûment informés, les enfants identifient plus rapidement une situation problématique et trouvent les moyens pour la résoudre plus efficacement. Vous pouvez recourir au psychodrame pour jouer certaines situations conflictuelles ou délictueuses en ligne afin de faire réagir votre enfant et lui apprendre les bons réflexes.

Par ailleurs, vous pouvez aussi vous appuyer sur la série Max et Lili (Dominique de Saint Mars / Serge Bloch) qui aborde les dangers d’Internet et des écrans dans ses titres. La particularité de cette collection est de traiter des sujets sérieux en y apportant toutes les explications sans tabous (divorce, chômage, cancer, drogue, pédocriminalité etc.). Elle emploie les mots justes avec parfois une certaine sécheresse qui nécessite un accompagnement parental. Les enfants à partir de 9 ans y trouvent souvent beaucoup de réponses aux questions qu’ils n’osent pas poser à leurs parents. Petit conseil : pour éviter de vous trouver gêné ou à court d’arguments, vérifiez que le contenu est adapté à votre enfant en lisant le livre intégralement avant.

Quelles stratégies les parents peuvent-ils adopter pour limiter les dangers d’Internet ?

Avant même d’équiper un enfant d’un appareil numérique, les parents émettent des règles strictes d’usage concernant les horaires, la durée de temps d’écran et les contenus autorisés. Le cadre doit être tout de suite clair et sans négociation afin que les adultes gardent le contrôle des écrans.

Superviser et limiter le temps d’utilisation des écrans

Sabine Duflo, psychologue membre du collectif Cose (Collectif surexposition écrans) interrogée par Télérama (n°3880) met les parents en garde. On nous dit que parler, négocier, discuter vaudrait mieux que mettre des règles. Sauf que le produit est tellement addictif que ça ne suffit plus du tout. Dans ce même article, Servane Mouton, neurologue indique qu’il faut faire en sorte que [les jeunes] n’aient pas accès à ces produits, comme on l’a fait pour le tabac et l’alcool.

Ainsi, il convient de planifier des temps d’écran et d’assurer un contrôle régulier des contenus auxquels les jeunes ont accès. À partir du moment où l’enfant possède son propre téléphone, il s’expose aux dangers d’Internet. Quand on sait que 35% des 7-12 ans possèdent un smartphone, il y a de quoi s’inquiéter.

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enfants surfant sur Internet sur leur smartphone

D’ailleurs, 56% des parents jugent Internet dangereux pour leurs enfants. Et ils ont raison puisque l’enquête de la DIF (2023) a montré que 40% des 11-17 ans ont déjà été confrontés à des images choquantes sur Internet. Pour autant, les parents sont 93% a déclaré sensibiliser leurs enfants aux dangers d’Internet.

Malgré une présence parentale, les dégâts de la cybercriminalité (intimidation, harcèlement, pédophilie, malveillance, arnaques…) ne font qu’augmenter. C’est pourquoi se pose la question d’une limitation plus stricte. Un enfant ne devrait pas utiliser de smartphone avant la classe de 4ème et se contenter d’un téléphone à touches les années précédentes. Il peut avoir un accès restreint et contrôlé à Internet via un ordinateur ou une tablette à utiliser dans le salon uniquement. Ces usages doivent être supervisés, c’est-à-dire qu’ils doivent répondre à un besoin précis : faire une recherche pour un exposé, utiliser un logiciel ou une application adaptés à son âge pour apprendre et se cultiver, communiquer sur un groupe privé modéré par des parents pour le travail de classe. Enfin, l’inscription aux réseaux sociaux attendra l’entrée au lycée.

Utiliser les contrôles parentaux pour paramétrer Internet

Parallèlement à ces précautions, les parents peuvent installer des logiciels de contrôle parental pour restreindre l’accès à certains sites et contenus. Seuls 33% des parents ont recours aux outils de contrôle parental, bien que 85% en connaissent l’existence (source enquête Opinion Way « Internet sans crainte » 2023). Ces outils constituent donc un levier d’amélioration possible pour limiter l’exposition des enfants aux dangers d’Internet. On peut citer quelques logiciels aux performances saluées par les sites de comparaison de matériel numérique :

  • Qustodio : filtrage web, suivi des activités en ligne et rapports détaillés ;
  • Net Nanny : filtrage de contenus, gestion de temps d’écran, possibilité de bloquer certaines applications, interface conviviale et rapports détaillés ;
  • Norton Family : filtrage web, gestion du temps d’écran, notifications en temps réel ;
  • Kapersky Safe Kids : même fonctionnalités avec également la localisation de l’enfant ;
  • Bark : filtrage de contenus, analyse approfondie des messages, e-mails et réseaux sociaux pour détecter des signes de cyberintimidation, de dépression et problèmes liés au cyberharcèlement ;
  • Family Time : géorepérage, gestion du temps d’écran, filtrage de contenus ;
  • FamiSafe : outils de suivi et de gestion du temps d’écran, rapports d’activité.

Par ailleurs, il est toujours possible aussi d’appliquer des filtres et des paramètres de confidentialité sur les appareils et les réseaux domestiques. Enfin, vous pouvez bien entendu proposer des alternatives aux écrans à vos enfants et ados : activités de plein air, sorties culturelles et sportives, jeux de sociétélectureméditation

Renforcer la communication familiale

Quel que soit l’âge de l’enfant, il est important de maintenir le dialogue et de prévoir des temps d’échange à propos des usages d’Internet. Les plus jeunes y auront recours sous votre entière supervision. Et les plus âgés en feront un usage autonome mais avec des protections et un cadre strict. Une fois le cadre posé, vous pouvez discuter de l’expérience en ligne de vos enfants pour savoir ce qu’ils ont compris, appris, mais aussi ce qui les a surpris. Vous pouvez partager vos propres découvertes et vous amuser de quelques vidéos qui les feront rire. Vous pouvez aussi les orienter vers une utilisation active des outils numériques.

Parmi les activités numériques adaptées à leur âge, on trouve :

  • des applications pour apprendre et réviser (les maths, les langues, la lecture…) ;
  • des activités créatives : la photo, la vidéo, le montage ;
  • le codage par l’entremise de la ludopédagogie ;
  • des casse-tête (tangrams, labyrinthe etc.) ;
  • des jeux vidéos (PEGI 3 et 7) ;
  • des explorations en réalité augmentée…
Internet en famille ©Canva Pro

Il revient aux parents de montrer aux enfants toutes les richesses et possibilités du numérique en les orientant vers un usage qualitatif et non quantitatif. Parallèlement, l’éducation aux médias menée de concert avec l’école développe l’esprit critique des enfants. Elle leur apprend à appliquer un filtre aux contenus en ligne pour se prémunir des dangers d’Internet. Afin d’accompagner les parents dans ce nouveau rôle éducatif, le site institutionnel « Je protège mon enfant » rassemble des ressources destinées aux familles. Des règles claires, la mise en place de contrôles parentaux et un dialogue constant garantissent un usage raisonné et sécurisé d’Internet.

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