Enseignante, blogueuse éducation et passionnée de littérature jeunesse, Lauriane a pour leitmotiv la pédagogie active, notamment par le théâtre, et la lecture pour tous. Retrouver tous ses articles
Agitation physique, désordre, niveau sonore élevé, l’enfant turbulent court partout, crie en semant le bazar. Comment calmer ce tourbillon incessant et ramener la sérénité dans la famille ? Si l’enfance est souvent synonyme d’agitation et de trop plein d’énergie, la vie en société et en famille nécessite de maîtriser son corps et ses émotions pour restaurer un climat de paix et de bien-être. Voici cinq astuces pour ramener vos apprentis derviches-tourneurs au calme !
Les causes fréquentes de l’agitation des enfants
Les causes d’une trop grande agitation physique et mentale sont multiples : manque de sommeil, anxiété, surstimulation…
Sommeil et enfant turbulent
Tout d’abord, le manque de sommeil agit sur l’humeur et peut rendre l’enfant irritable, grincheux, nerveux et susceptible. Il est donc important de veiller à ce que l’enfant aille se coucher suffisamment tôt. Il est important qu’il ait son quota de sommeil. Ce la va dépendre de son âge et de son tempérament. C’est justement son comportement à l’état de veille qui va indiquer s’il est en déficit de sommeil. De même, il est utile d’instaurer des temps de repos en dehors de la nuit afin de ne pas cumuler la fatigue et atteindre un niveau de trop grande agitation. En moyenne un enfant dort entre 9 et 12h pour les plus jeunes.
Le sommeil occasionne une détente musculaire et nerveuse et permet aussi au cerveau de relâcher la pression de la journée. Cela passe notamment par une activité onirique qui rejoue les joies et contrariétés de la journée et aide à résoudre les problèmes. Les rêves stimulent la résilience des enfants en rééquilibrant conscient et inconscient. Ils permettent aux pulsions de s’exprimer et d’éviter qu’elles hantent la vie consciente éveillée. Un bon sommeil (durée et qualité) contribue au maintien de la santé mentale et physique des enfants.
Exprimer ses émotions pour mieux les contrôler
Ensuite, un enfant peut avoir un comportement turbulent quand il éprouve des difficultés à exprimer ses émotions et sentiments. S’il est tracassé par un problème à l’école, qu’il vient de déménager ou qu’il doit surmonter la perte d’un proche, son anxiété peut s’exprimer à travers une agitation corporelle. C’est un moyen de chasser les problèmes qui le tourmentent, voire de détourner l’attention vers les symptômes et non les causes.
Si l’enfant ne verbalise pas spontanément ses problèmes, il peut être difficile d’amorcer un dialogue. Avec les jeunes enfants, les parents peuvent recourir à la lecture ou jeu pour aborder des problématiques angoissantes. En vivant par procuration les tracas du quotidien de leurs héros préférés, ils peuvent se décharger de leurs émotions négatives.
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Cela les aide aussi à trouver les mots pour dire leurs angoisses et leurs peurs. Par ailleurs, les jeux d’imitation avec des déguisements ou par l’intermédiaire de poupées ou figurines sont également des occasions de jouer « pour de faux » des situations complexes. En psychologie, la thérapie par le psychodrame utilise les mêmes moyens. Elle libère la parole, soulage et aide à comprendre d’où viennent les maux qui entachent le quotidien.
La surexposition aux écrans est un facteur d’agitation des enfants
En outre, un enfant peut s’avérer turbulent après une trop longue inactivité physique doublée d’un accaparement de l’attention. C’est le cas lorsque l’enfant passe trop de temps devant les écrans. Cette surexposition aux écrans est nocive pour son développement. En effet, elle le prive d’interactions réelles et d’expériences concrètes qui sollicitent les cinq sens et le corps tout entier. Un enfant qui passe trop de temps devant la télé ou la tablette va avoir tendance à être très agité hors écran. Son cerveau a pris l’habitude de réserver sa concentration aux images animées. Il ne dispose plus de ressources suffisantes pour d’autres activités. Il risque donc de rechercher de nouvelles sensations à travers des bêtises, pour certaines très dangereuses (risque de chute grave, incendie, dégâts matériels…).
Enfant turbulent et facteurs médicaux
Enfin, certains enfants turbulents souffrent de pathologies mentales ou de troubles du comportement qui expliquent leur agitation. À noter aussi que la prise de certains médicaments, comme la cortisone, a un effet excitant sur les enfants. Leur administration est conseillée en une fois le matin. En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un médecin qui saura diagnostiquer une pathologie éventuelle. À l’aide de tests psychométriques et d’analyses de biologie et d’imagerie médicales, le médecin pourra éventuellement déceler un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Selon le site ameli.fr, le TDAH se définit « par l’association, selon des modalités variables, d’un déficit attentionnel, d’une hyperactivité motrice et d’une impulsivité. Il apparaît pendant l’enfance. »
Seul un docteur est en mesure de porter ce diagnostic. Il entraine éventuellement une reconnaissance à la maison du handicap (MDPH) et la mise en place d’une aide (AVS) pendant le temps scolaire avec un PAI (Projet d’accueil individualisé). Parfois les enfants suivent un traitement médicamenteux, le plus souvent la ritaline, sensé réduire les symptômes de leur hyperactivité.
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Quel rôle l’alimentation joue-t-elle dans la gestion de l’hyperactivité ?
La consommation excessive de sucre provoque une agitation chez l’enfant. En faisant grimper le taux de sucre dans le sang, l’hyperglycémie provoque une augmentation des mouvements et une sudation plus importante. Malheureusement, les enfants consomment trop de sucres au quotidien. Les professionnels de santé recommandent de consommer moins de sucres rapides et de privilégier les sucres lents (pain complet, pâtes pas trop cuites, le riz, les céréales complètes sans sucres ajoutés…).
De fait, le site Santé Publique France indique que « la survenue de diabète de type 1 chez l’enfant augmente d’environ 4% par an. » Les parents sont donc incités à la plus grande vigilance concernant la consommation de sucre de leurs enfants. En particulier, les enfants présentant un TDHA risquent de voir leurs symptômes aggravés par la consommation de glucides rapides.
Créer un cadre ferme et rassurant pour favoriser le retour au calme de l’enfant turbulent
Le facteur environnemental a impact important sur le niveau d’agitation de l’enfant.
Faire respecter les règles de la maison et de l’école
Tout d’abord, il est essentiel de fixer un cadre clair et adapté à l’âge de l’enfant. Les parents et enseignants édictent les règles et les explicitent afin de s’y référer chaque fois que nécessaire. Si nécessaire, des punitions peuvent être établies à l’avance pour avertir du risque encouru en cas de non-respect des règles. Par exemple, si vous interdisez à votre enfant de sauter sur le canapé, il pourra être isolé dans sa chambre un instant ou chargé d’une responsabilité domestique supplémentaire.
Si besoin, vous pouvez afficher les règles dans un endroit bien visible et vous y référer si nécessaire. Évidemment, le respect des règles est valable pour tous les enfants. De même, les parents doivent également s’efforcer de montrer l’exemple en agissant avec calme et retenue. Il existe des astuces pour éviter de s’énerver (isolement, respiration…) et on peut se faire obéir sans crier.
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Pour que l’enfant turbulent trouve les ressources en lui pour se calmer, il faut qu’il puisse profiter d’un climat calme à la maison. D’où l’intérêt d’organiser régulièrement des temps calmes avec ses enfants.
Instaurer un rituel pour calmer un enfant turbulent
L’instauration de rituels aide l’enfant à se repérer dans sa journée et à respecter les règles. Par exemple, s’il fait la sieste après le déjeuner, il sait qu’il doit d’abord débarrasser ses couverts. Il peut ensuite prendre un livre et aller sans sa chambre. Tous les enfants n’ont pas besoin de rituel. Mais pour la plupart, il agit comme un facteur rassurant. La répétition amène une activité puis une autre dans une logique de succession apaisante.
C’est pourquoi en maternelle, les enseignants ont recours aux comptines et chansons de gestes pour accompagner les différentes temps de la journée. Grâce au rythme, aux paroles amusantes et aux gestes qui obligent l’enfant à se recentrer sur lui-même, la comptine canalise le comportement à des moments où il pourrait dévier : la descente en récréation, le passage aux toilettes, la queue pour la cantine.
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Les rituels sonores (bâton de pluie, rythme corporel, notes tirées d’un instrument de musique, chansons…) ont l’avantage d’inciter l’enfant à fixer son attention sur sa parole et ses gestes. Il est à la fois attentif à lui-même et aux autres et actif puisqu’il participe collectivement.
On peut également varier avec des temps d’écoute sans sollicitation verbale ni corporelle à travers une activité de lecture. En crèche et en maternelle, les temps de regroupement autour du livre sont des instants privilégiés de retour au calme. L’enfant peut laisser son imagination l’emporter vers des images mentales ou des rêves éveillés. Ceux-ci vont nourrir son activité cérébrale et réduire les mouvements du corps. Lorsque l’enfant est plus grand, il peut se consacrer pour un temps (10 à 20 minutes) à la lecture silencieuse. La lecture est réputée diminuer le niveau de stress et ainsi aider à retrouver son calme.
Quelles activités pour un enfant turbulent ?
Il est bon d’alterner des activités calmes avec des activités réclamant plus d’énergie. Par ailleurs, il est important de proposer des activités intéressantes qui vont susciter l’engagement des enfants. Lorsqu’on demande à un enfant pourquoi il est si agité, il répond souvent que c’est parce qu’il s’ennuie…
Établir une routine quotidienne pour un enfant hyperactif
Quelles activités proposer à un enfant turbulent ? Il n’y a pas de bonne ou mauvaise activité, mais plutôt un moment plus propice à telle ou telle activité. À cet égard, l’établissement d’une routine rend bien des services pour organiser la journée d’un enfant hyperactif. Encore plus que ses camarades, l’enfant hyperactif a besoin de repères stables. Ils vont l’aider à se canaliser et à se consacrer à une tâche précise. Pour que cette routine soit efficace, elle a tout intérêt à être représentée matériellement. Cela passe par un tableau d’affichage, journalier pour les plus jeunes et semainier pour les plus âgés.
L’enfant visualise d’un coup d’oeil une illustration et le mot qui la décrit pour prélever l’information au moment de l’activité ou par anticipation. Il est parfois préférable de révéler graduellement les activités et non de les afficher toutes d’un coup. Tout dépend de l’âge et de la capacité à gérer les informations. En théorie, vers l’âge de 8 ans, l’enfant est capable de se projeter et de se repérer dans temps à l’échelle de la semaine.
Les activités physiques et sportives
Dans l’idéal, les activités sportives sont placées en fin de matinée et dans l’après-midi. Toutefois, les activités physiques « libres » (marche, course, vélo) se pratiquent tout au long de la journée afin de donner à l’enfant l’occasion de se défouler s’il en a besoin. Il peut adapter ses efforts en fonction de son énergie sans avoir à suivre des règles sportives.
Parallèlement, les jeux sportifs sont aussi d’excellentes occasions de mettre son corps en mouvement. Ils incitent à contrôler ses gestes et à s’engager dans une performance, individuelle ou collective. Les règles attachées à chaque discipline et le fair-play attendu des joueurs constituent un cadre favorable à l’auto-régulation et au respect de son environnement. Ces facteurs opèrent comme un rituel et limite les débordements.
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Les enfants turbulents ont besoin d’alterner différents moments de jeux physiques, avec et sans contraintes. Ainsi, ils testent les limites liées aux règles du jeu et à leurs ressources physiques et psychiques.
Les activités d’apprentissage et de stimulation intellectuelle
Traditionnellement, on place les activités réclamant des ressources cognitives importantes en début de journée et en milieu d’après-midi. Les capacités d’attention sont optimales sur ces plages horaires, comme l’a montré la chronobiologie qui étudie l’impact des rythmes sur les apprentissages. Selon Hubert Montagner (« Les rythmes majeurs de l’enfant », Informations sociales, 2009), « si on considère l’ensemble des enfants élèves, les créneaux de 9h30 à 11h, 11h30 ou 12h et de 14h30-15h à 16h-16h30, selon l’âge, se caractérisent par un niveau élevé ou relativement élevé de vigilance, des capacités d’attention maximales et des capacités optimales de traitement de l’information. »
Dans l’étude qu’il a menée au moment de la réforme des rythmes scolaires, il a relevé que les enfants somnolaient en classe entre 8h30 et 9h30 puis entre 13h30 et 14h30. Ce constat incite à placer des temps calmes sur ces créneaux à la maison : lecture, dessin, écoute musicale…
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Ou du moins à l’école, on peut proposer des activités de découverte en langue vivante, en sciences, histoire-géographie pour susciter interaction et manipulation. Les points de grammaire et la résolution de problèmes trouveront une meilleure mobilisation des capacités d’analyse et de réflexion au moment des pics d’attention.
Les activités ludiques, manuelles et artistiques
Apprendre par le jeu, ou ludopédagogie, présente de nombreux avantages pour canaliser les enfants turbulents. Cette pédagogie active mobilise pleinement l’enfant en l’incitant à s’investir dans la tâche. On propose à l’enfant des situations d’apprentissage motivantes et gratifiantes en menant par exemple des projets collectifs (spectacle, journal, classe nature…). À la maison, les jouets de type pédagogie Montessori valorisent l’entrée par les cinq sens. En donnant une large part à la manipulation, ils impliquent l’enfant physiquement et mentalement en lui donnant les moyens de se dépasser.
Les enfant turbulents trouvent dans ce type de pédagogie une façon concrète, empirique d’aborder les apprentissages. Ils canalisent leur énergie en direction d’un objectif motivant. En outre, le mobilier et les supports d’apprentissage sont adaptés à l’ergonomie et au stade de développement de l’enfant. Cela facilite d’autant plus la prise en main et l’entrée dans l’activité.
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Enfin, les activités manuelles et artistiques offrent aux enfants, notamment aux hyperactifs, des temps de pause salutaire. Elles les aident à se maîtriser et à maîtriser leur environnement en prenant conscience du rapport de cause à effet. Les enfants ont souvent du mal à anticiper, à percevoir les conséquences de leurs actes et de leur comportement. Toutes les activités qui nécessitent l’usage des mains( fabriquer, réparer, créer ou accomplir une tâche ménagère) répondent au principe de causalité.
Ainsi, confier le ménage à un enfant turbulent oblige ce dernier à développer son autonomie et à développer son sens des responsabilités. L’en priver par peur des dégâts ne fait qu’aggraver les conséquences de son hyperactivité. Alors qu’en lui témoignant de la confiance, il sera incité à relever le défi et à se contrôler. Par ailleurs, les activités artistiques permettent d’exprimer ses émotions graphiquement ou corporellement. Cela peut s’avérer un excellent outil thérapeutique pour certains enfants.
La musicothérapie comme outil de relaxation pour enfants turbulents
On dit toujours que la musique adoucit les moeurs. Est-ce également vrai pour les enfants turbulents ? De fait, bien souvent les hyperactifs sont également doués d’une grande sensibilité, parfois la cause de leur agitation. L’écoute musicale et la pratique instrumentale sont des vecteurs connus d’amélioration du comportement. Ainsi la musicothérapie s’applique à créer un environnement sonore propice à la détente et au bien-être mental.
La Canadian Association for Music Therapy (1994) la définit ainsi : « la musicothérapie est l’utilisation efficace de la musique et des éléments musicaux par un(e) musicothérapeute diplômé(e) pour promouvoir, maintenir, restaurer la santé mentale, physique, émotionnelle et spirituelle. La musique a des qualités non-verbales, créatives, émotionnelles et structurelles. Ces qualités sont utilisées dans la relation thérapeutique pour faciliter le contact, les interactions, la conscience de soi, l’apprentissage, l’expression de ses émotions, la communication et le développement personnel. ».
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Quels types de musique sont efficaces pour calmer un enfant hyperactif ? Les bienfaits de l’audio reposent sur une base scientifiquement éprouvée. Lors de temps calmes dédiés à la relaxation et à la méditation, l’écoute de musique douce ou de sons de la nature a des vertus apaisantes. Cela peut donc être une bonne idée d’Instaurer un rituel d’écoute musicale pour les enfants turbulents. Les rythmes lents et les mélodies délicates créeront une ambiance zen pour rassurer et accompagner l’enfant vers un relâchement musculaire et cérébral.
Comment canaliser l’énergie excessive d’un enfant turbulent ?
Enfin, nous arrivons à deux dernières astuces pour aider un enfant à canaliser son énergie.
La posture et la parole de l’adulte face à l’enfant hyperactif
L’attitude de l’adulte influe sur le comportement de l’enfant. En gardant son sang froid et en évitant de crier, le parent se donne plus de chance de ramener son enfant vers la sérénité. Lorsqu’on s’adresse à un enfant agité, il est recommandé de se placer à son niveau et de le regarder dans les yeux. Le contact visuel sert à montrer sa fermeté et sa tranquillité et à capter l’attention.
Ensuite, il faut s’exprimer de manière simple et concise, sans élever la voix pour montrer l’exemple de ce qui est attendu. Bien souvent l’enfant reçoit des injonctions qu’il ne comprend pas ou auxquelles il ne sait pas comment répondre. Vous pouvez lui demander de tester son niveau vocal afin qu’il concorde avec vos attentes.
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De même, vous pouvez matérialiser l’espace par des bandes de couleur posées au sol ou tirées à la craie pour marquer les limites spatiales autorisées. Plus vous rendez visibles et tangibles les contraintes et limites, plus votre enfant a d’outils pour les respecter.
La prise de conscience de l’enfant turbulent
La plupart du temps, les enfants turbulents ne se rendent pas compte des désagréments qu’ils causent en sautant et en criant dans la maison et à l’extérieur. Ce trop plein d’énergie réclame de se déverser lors de temps d’activités appropriées. Mais il est aussi possible de les amener à prendre conscience de leur comportement. En cela, la médiation en pleine conscience offre aux enfants, à partir de 5/7 ans, la possibilité de se sentir mieux en prenant en compte leurs besoins et leur environnement.
Des séances de méditation peuvent être planifiées chaque jour, au lever et/ou au coucher pour bien démarrer la journée et s’endormir paisiblement. Ces moments sont aussi l’occasion pour les parents et les enfants de partager des moments sereins. À l’école comme à la maison la méthode d’Eline Snel, Calme et attentif comme une grenouille, a fait ses preuves.
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Les enfants turbulents sont souvent des enfants sensibles et émotifs qui ont besoin d’apprendre à se canaliser. Les rituels chantés et mimés et plus globalement les routines quotidiennes aident l’enfant à prendre ses repères en évoluant dans un cadre stable et rassurant. Par ailleurs, les méthodes d’apprentissage alternatif, type Montessori, montrent d’excellents résultats sur l’amélioration de l’attention et de la concentration chez les enfants hyperactifs. Les activités physiques, mais aussi les jeux et les loisirs créatifs amènent l’enfant à mieux réguler son énergie et à développer ses facultés proprioceptives. Enfin, la médiation en pleine conscience et toutes les activités calmes et de relaxation favorisent la détente et le retour au calme.
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