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Slow travel en famille : comment le pratiquer avec des enfants

slow travel avec enfants

Le slow travel est une tendance née avec le slow food qui invite à prendre son temps pour voyager. Face au tourisme de masse et à la course aux attractions touristiques, le slow travel constitue une alternative enrichissante pour passer des vacances inoubliables en famille. Sur quels principes repose le slow travel ? Comment les appliquer en voyageant avec ses enfants ? Quels destinations, types de transport et hébergements permettent de découvrir une région tout en respectant son environnement ? Avec une pincée d’organisation et une bonne dose d’improvisation, sans stress, voyager « lentement » devient source de détente, de lien social et de reconnexion à la nature. Petit guide à l’attention des parents désireux de faire de leurs vacances un souvenir chaleureux plutôt qu’une galerie de monuments sur leur smartphone !

Qu’est-ce que le slow travel et comment le pratiquer en famille avec des enfants ? 

L’idée de voyager en prenant son temps semble une évidence quand on l’écrit. Et pourtant, à en croire les queues qui s’allongent devant les châteaux et les parcs d’attraction, le sentiment de course effrénée est bien présent. Bien sûr, si on est proche d’un site touristique, nous allons être tentés de visiter les lieux recommandés par les guides. Cathédrales médiévales, châteaux Renaissance, panoramas à couper le souffle… nous sommes irrésistiblement attirés par ces hauts lieux culturels ou paysagers.

Pour, comme tout le monde, « avoir vu » : avoir vu Venise et Capri, avoir vu Lascaux 2, la Tour Eiffel et Chambord, mais aussi la dune du Pilat, les calanques de Cassis, les falaises d’Étretat… Sauf que sur le plan écologique, la dette s’alourdit pour ces sites naturels. Pour deux heures passées dans sa voiture dans la fournaise estivale, combien de temps à réellement profiter du paysage ? Et à quel prix ? quand on sait qu’à Étretat les effondrements se multiplient.

Prendre son temps pour observer et s’imprégner de l’atmosphère d’un nouveau lieu

Paysages et espaces naturels pour vivre au rythme de la nature

Opter pour le slow travel, c’est d’abord cela : prendre du recul et s’interroger sur le plaisir réel retiré de voyages placés sous le signe de la cohue et de la détresse environnementale. Comment faire pour voyager sans dégrader la nature, mais aussi comment changer d’angle et faire du voyage en lui-même un cheminement, une expérience à part entière ? Pour que dans le voyage, le déplacement compte autant que le point d’arrivée, pour que les monuments expriment une valeur par rapport à la population locale, son histoire, ses traditions, sa langue. Pour que voyager soit synonyme de rencontre plus que de passage.

Prendre son temps donc, d’observer les différentes variations du ciel sous une autre latitude, de respirer le parfum des jasmins sur le bord d’une route sableuse, de goûter du dulce de leche, du lemon curd ou de la confiture de cynorrhodon… Utiliser tous ses sens pour essayer, tenter, découvrir, sans être obligé d’aimer, mais, pour une fois, explorer toute la richesse des cultures, proches comme lointaines.

Privilégier le qualitatif sur le quantitatif pour les activités avec les enfants

Cette ouverture d’esprit trouve ses origines dans la curiosité humaine si bien illustrée dans l’Histoire. Et qui nous a valu en France d’intégrer de nouveaux éléments dans notre culture scientifique, humaniste, gastronomique, artistique. En prenant son temps pour voyager, on privilégie le qualitatif sur le quantitatif. On recherche une expérience totale plutôt que fragmentaire.

Vue sur Florence slow travel

Par exemple, vous prenez le bus qui part du Duomo de Firenze pour rejoindre les ruines de Fiesole. Le trajet en bus vous permet d’admirer le panorama et de mieux appréhender cette ville de la Renaissance italienne. Arrivés sur site en famille, le lieu vous invite à la méditation et vous pouvez déambuler dans un décor naturel splendide et loin de la circulation automobile. Et ce sont ces petites perles-là dont on se souvient le mieux, car elles savent créer des bulles hors du temps. Ce qui est beaucoup plus difficile après deux heures d’attente pour rentrer dans la Galerie des Offices en plein mois d’août…

©Canva Pro

Découvrir une région avec le slow travel

Évidemment, l’idéal est de voyager hors saison, mais en famille cette option est impossible. Alors autant éviter les rassemblements de masse souvent synonymes de bousculades et d’esprits échauffés. Et privilégier des lieux qui paraissent plus modestes mais qui regorgent de trésors pour ceux qui savent observer. De plus, vous aurez le plaisir de partager vos trouvailles avec vos enfants qui en retour développeront une meilleure appréhension et compréhension de leur environnement. Comptez sur eux pour repérer une roussette à marée basse sur une plage normande, entendre le chant de la fauvette à tête noire dans le parc Güell à Barcelone, sentir l’odeur des Bambaloni dans une ruelle de Sidi Bou Saïd.

En laissant vos pas vous porter au gré des chemins, vous découvrirez par vous-même ce qui fait la renommée de tel ou tel village. Plus qu’un monument à visiter de fond en comble, l’atmosphère d’une place ombragée de bougainvilliers, un sentier au coeur de la garrigue provençale qui embaume le thym sauvage, le clapotis des poissons s’ébrouant sur les rives d’un lac bordé de pins, raviront toute la famille. Ces impressions laisseront surement des souvenirs durables à vos enfants.

On dit souvent que l’apprentissage des plus jeunes s’appuie sur les cinq sens et sur l’expérience réelle. En proposant de séjourner dans un environnement inhabituel aux mille richesses naturelles, on a toutes les chances de faire grandir nos enfants. Et si en plus, les habitants pratiquent une autre langue, c’est l’occasion rêvée d’apprendre quelques mots, de goûter à la différence. La découverte de l’autre, de l’altérité constitue une des multiples pistes pour se construire soi-même.

Limiter son impact sur l’environnement grâce au slow travel

Opter pour le voyage en train

Pour ne rien gâcher, le slow travel adopte une manière de voyager plus responsable. En choisissant de prendre son temps, on va naturellement se porter sur des moyens de transport moins polluants, voire sans émission de gaz carbonique. Tout d’abord, c’est le train qui répond à plusieurs critères du voyage lent. L’impact sur l’environnement est bien moindre que pour un voyage en avion ou en voiture. Selon l’ADEME, « par personne et par kilomètre, le train pollue 8 fois moins que la voiture et 14 fois moins que l’avion (et le TGV 3 fois moins qu’un train classique). »

De surcroît, le train permet d’admirer le paysage, de prendre conscience des distances et reliefs, de mieux comprendre la géographie physique et spatiale. Si on reste raisonnable sur la quantité et le volume des bagages pour voyager léger, on s’économise les frais et les tracas liés à la voiture (pannes, accidents, assurances, péages et essence onéreux,…).

Circuler à vélo pour ses déplacements de courte distance

Par ailleurs, une fois le gros du trajet effectué, on peut opter pour un mode de transport doux pour circuler dans un périmètre restreint. Il y a le vélo bien sûr, avec par exemple les pistes de « la Loire à vélo ». La région Centre Val de Loire a considérablement développé ses infrastructures pour privilégier ce mode de transport. On peut arriver à Tours en train et louer des vélos dans une des agences près de la gare. Direction les châteaux de la Loire avec de nombreuses étapes jusqu’à Chinon par exemple. Tout est prévu pour l’hébergement par étapes et l’acheminement des bagages par transport collectif. Arrivée à destination finale, toute la famille peut décider de revenir à Tours en train ou à vélo. Découvrir la région à bicyclette signifie prendre le temps d’admirer les bords de Loire et ses monuments historiques, châteaux et habitations troglodytiques.

©Canva Pro

mobilités douces vélo enfants slow travel

C’est aussi une manière de ressentir ce que les populations du Moyen-Age et de la Renaissance ont pu apprécier dans cette douce région angevine (pour paraphraser Du Bellay). En observant la faune et la flore préservées, ses coteaux et ses vallées, le voyageur s’immerge dans un environnement total, naturel, paysager et architectural. Une belle expérience pour renouer des liens avec la nature et initier les plus jeunes à ses beautés et ses mystères. On peut y voir des castors et des loutres, des cigognes et des hérons, des carpes et des poissons chats… De quoi s’émerveiller pendant des heures !

Les autres transports doux qui participent au slow travel

Parmi les transports doux on trouve aussi : le cheval, l’âne ou le baudet pour les randonnées de quelques jours et l’itinérance à pieds. Les plus sportifs tenteront l’aventure en kayak ou encore en voilier. Les témoignages de familles en bateau à voile sont nombreux. Certaines d’entre elles tiennent un journal de leur périple pour inspirer d’autres familles qui voudraient tenter un tour du monde en mer. Même s’il n’est pas obligatoire pour le bateau à voile, le permis bateau est fortement conseillé pour naviguer en toute sécurité.

Mode d’emploi pour voyager en famille en slow travel

Il y a quelques petites astuces à connaître pour les familles qui veulent voyager en toute tranquillité et en prenant leur temps. Tout d’abord, il faut choisir une destination adaptée et prévoir à l’avance la planification du voyage et sa logistique. L’objectif est de voyager zen et de passer du bon temps entre parents et enfants, sans se soumettre à la pression, voire au diktat des vacances de spot publicitaire.

Comment choisir des destinations adaptées au slow travel en famille ? 

Si le slow travel ne connait a priori pas de limites géographiques, le temps de trajet est à prendre en compte avec de jeunes enfants. Difficile d’établir des durées de voyage précis par âge. Mais chaque parent connait approximativement le degré de patience de son enfant. Les bébés dormiront probablement pour au moins une sieste, ce qui permet de gagner une à deux heures de calme. De même, le repas pris dans le train occupe en général agréablement les enfants. Viennent en suite les temps dédiés aux jeux.

découverte nature en famille

Les tout-petits voudront marcher dans les allées, ouvrir et fermer la poubelle, relever et baisser la tablette… Les enfants d’âge maternel apprécieront les cahiers de jeux avec gommettes et l’écoute d’histoires audio en regardant le paysage défiler. Les plus grands liront ou écouteront de la musique. Un trajet de 4h de train (TGV) vous emmène déjà aux quatre coins de la France, voire en Europe (Suisse, Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni…). De quoi se régaler avec de jolies destinations !

©Canva Pro

L’Espagne et l’Italie réclament des temps de trajet plus longs pour les familles situées au Nord de la Loire. Mais on peut atteindre en 6h à 7h les grandes villes de Barcelone et de Milan et décider d’explorer plus avant une région en prenant un second train. Si vous songez à effectuer de nombreux trajets en Europe, pensez au pass Interrail qui permet de faire des économies tout en voyageant en illimité.

Quelles sont les astuces pour planifier un voyage slow avec des enfants ? 

Planifier mais laisser sa place à l’imprévu

Voyager slow c’est aussi laisser la place à l’imprévu, se laisser porter par les recommandations locales. Avant de partir, vous pouvez rechercher sur Internet quels sont les endroits préférés des résidents à l’année. Vous pouvez aussi laisser une part d’improvisation et juger sur place ce qui vous attire le plus. Par exemple à Genève, vous constaterez que des stations balnéaires mettent à disposition des estivants des infrastructures très complètes pour se baigner dans le lac. L’accès est payant, avec cabine et douche. Toutefois, les genevois préfèrent les pontons arrimés ça et là aux bords du lac où ils se retrouvent après le travail. Nul besoin d’une cabine pour se changer quand on possède la dextérité locale pour se retrouver en maillot de bain sans trop en dévoiler ! Pensez à prendre des brassards pour que les plus jeunes puissent se baigner avec vous.

En un mot, prendre son temps pour voyager c’est aussi éviter les lieux aménagés pour les touristes, les endroits bondés et bruyants. Au contraire, on privilégie les découvertes, les espaces plus confidentiels et néanmoins pleins de charme. Et si vous résidez dans un lieu suffisamment longtemps pour tailler la conversation avec le boulanger, vous aurez peut-être le privilège d’être initié aux beautés cachées de votre petit coin de paradis. Le sentier qui conduit aux mirabelliers, celui qui grimpe sec mais qui offre un panorama époustouflant sur la vallée, l’adresse où on peut déguster les meilleures Flammenkuche de Strasbourg…

Se créer des souvenirs en famille pendant les vacances

Ainsi, entre vos informations préalables et celles que vous récoltez sur place, vous pouvez explorer en famille des merveilles qu’on ne trouve pas sur les guides. Ce ne sont pas forcément celles qui sont réputées spectaculaires, mais celles qui font sens pour vous et vos enfants. Et c’est cette valeur ajoutée qui créera un souvenir, un événement marquant de votre vie familiale. Celles où plusieurs années plus tard, chaque membre de la famille prend plaisir à se remémorer les marmottes tout près du bivouac, les délicieuses pizzas sortant du four à pain d’un village de Bourgogne, le lever de soleil sur le col du Brenner…

Quels sont les types d’hébergement recommandés pour le slow travel en famille ? 

Quand on voyage en mode slow travel, on s’intéresse aussi bien aux curiosités locales qu’aux habitants. Tout comme pour Antoine de Maximy dans J’irai dormir chez vous, le but est d’aller à la rencontre des gens pour connaître un pays en profondeur, loin des clichés des guides touristiques. C’est pourquoi, la location et surtout le gîte ou la chambre d’hôte correspondent davantage au voyage lent, comparé à l’hôtel, souvent standardisé avec son petit déjeuner continental. Lorsque vous êtes en location, vous faites vos courses à proximité et côtoyez les habitants de votre quartier de résidence. Vous allez acheter des produits locaux, faire connaissance avec les commerçants qui pourront vous guidez dans vos choix culinaires et d’activités. A fortiori, si vous logez chez l’habitant, vous pourrez partager vos repas avec votre hôte et en apprendre davantage sur la région.

Pour les enfants, cela peut être l’occasion de trouver de nouveaux compagnons de jeux. Par exemple, lorsque plusieurs familles partagent la salle commune ou que l’hôte habite sur place avec ses enfants. En outre, en cas de séjour à l’étranger, l’immersion culturelle et linguistique ouvre une porte vers d’autres modes de vie et permet d’apprendre les rudiments d’une langue. Par exemple, vous pouvez opter pour des séjours à la ferme (agritourisme) dans de nombreux pays, comme le Royaume-Uni, l’Italie, le Portugal, l’Autriche etc. Et faire de ce séjour une occasion d’apprendre quelques mots pour communiquer dans une autre langue. Les enfants seront ravis de saluer et remercier dans la langue du pays ou de la région où ils séjournent. Une belle expérience pour toute la famille qui peut même créer des vocations pour le collège et le choix des langues !

©Canva Pro

activités nature voile enfants

Quels sont les avantages du slow travel pour les enfants et la famille ? 

Se reposer, se ressourcer, méditer : des vacances zen en famille

Le voyage lent comble les besoins physiologiques de chaque membre de la famille. Or, parfois on oublie que l’objectif principal des vacances est de se reposer ! Enfants comme adultes répondent toute l’année à des injonctions de travail et obligations et il est bon de relâcher la pression pour repartir du bon pied. Cela passe par des moments de détente et de farniente, des activités ludiques avec les enfants et des temps de partage. Être ensemble et prendre le temps de discuter, de se promener, ne pas se presser pour visiter. Pour que cela soit possible, l’environnement compte beaucoup : un endroit calme, proche de la nature, chaleureux, convivial…

Un lieu qui inspire le rêve, l’imagination et la méditation. Car se ressourcer dépend du degré d’intimité avec soi-même. Ainsi, la méditation contribue à renouer avec un état de calme, de plénitude pour prendre conscience de soi et de son environnement. Écouter les grillons, le bruit du vent dans les herbes hautes, observer la forme des nuages ou le vol des insectes…

Choisir une destination en fonction de l’âge des enfants

Il n’existe pas vraiment de règle en la matière, si ce n’est celle de la sécurité et de l’accès aux soins en cas de voyage avec des bébés ou tout-petits. Toutefois, on peut se baser sur quelques constats relatifs au développement de l’enfant.

La représentation de l’espace et du temps chez les moins de 7 ans

Avant 7 ans, l’enfant a du mal à se représenter l’espace et le temps. Afin qu’il profite pleinement d’une expérience à l’étranger, il est préférable d’attendre qu’il soit suffisamment mûr pour comprendre les concepts de culture, langue et pays. Ce qui n’exclut bien évidemment pas d’emmener les bébés dans vos pérégrinations outre frontières. C’est juste qu’ils ne s’en souviendront sans doute que très peu ou en tout cas partiellement. Et ne saisiront pas forcément votre enthousiasme en l’absence de normes auxquelles comparer ce qu’ils voient.

Des espaces familiers pour les tout-petits

vacances à la ferme slow travel

Les jeunes enfants sont curieux du monde proche et familier et peuvent redouter le changement. Il faut donc prendre en compte leur personnalité pour ne pas leur imposer une destination qui ne leur conviendrait pas. Les séjours à la ferme sont par exemple un excellent moyen d’expérimenter une connaissance formelle des catégories d’animaux. De nombreux imagiers et albums pour enfants ont recours au bestiaire des animaux de la ferme. Le jeune enfant sera probablement réceptif à passer du temps avec les poules, les lapins et les vaches du gîte. Alors qu’un plus grand pourra apprécier de s’évader vers des destinations lointaines pour découvrir d’autres cultures.

©Canva Pro

Prendre en compte les capacités physiques de l’enfant

Les capacités physiques des jeunes enfants ne leur permettent pas de marcher durant des heures, ni de se priver de sommeil. Prévoyez de courtes excursions ou un porte-bébé ou sac à dos pour porter votre tout-petit quand il fatigue. Le voyage slow respecte le rythme de chacun et se définit en opposition à la course ou à l’accumulation d’activités.

Il n’y a pas de bonne ou mauvaise destination, mais plutôt la destination qui répond aux critères de chacun : un refuge de haute-montagne, une chambre d’hôte au centre d’Amsterdam, une cabane au coeur du Jura, une yourte dans le Lot… La destination idéale sera celle que vous aurez choisie tous ensemble et qui suscitera l’attente et l’envie.

Quelques ressources pour organiser des vacances slow travel

Plusieurs sites de voyage s’intéressent au slow travel comme : ralentir-en-famille.com, parents-voyageurs.fr, lespetitsvoyageurs.fr, voyagesetenfants.com, familytrip.fr… Par ailleurs, plusieurs ouvrages se penchent sur le slow travel avec notamment la « vanlife » (Vanlife en famille – osez la liberté ! de Magali Selvi) et les transports doux (La France en 130 itinéraires zéro carbone de Coralie Grassin). Le Lonely Planet consacre deux ouvrages qui peuvent aider à trouver des idées pour des Voyages zéro carbone ou encore des Treks en Europe dont il faut adapter la durée en fonction de l’âge des enfants. Enfin, le guide Michelin, Vacances en train, propose 40 idées de destinations à découvrir par le rail.

Face à la rapidité croissante des déplacements et des échanges, notamment à travers les usages numériques, le slow travel propose une échappatoire salutaire pour prendre le temps de s’émerveiller, d’écouter ses proches, de faire des rencontres authentiques. Mais aussi d’initier les enfants à l’observation, l’introspection, la richesse culturelle des régions et pays visités.

Et pour voyager zen, il peut être utile d’avoir sous le coude quelques astuces pour occuper les enfants pendant les temps de transport. Et avec les nouvelles sélections d’histoires, musiques et documentaires du catalogue Merlin (pour les 3-6 ans et pour les 7 ans et plus), ils n’auront pas le temps de s’ennuyer ! Enfin, n’hésitez pas à glaner des idées pour sélectionner vos destinations en France et en Europe. Et pour vos séjours à ParisLyonMarseille, suivez nos guides pour trouver les activités adaptées à l’âge de vos enfants.

La gazette de Merlin

Merlin, c’est le cadeau idéal pour les petits curieux de 3 à 12 ans : des histoires, des documentaires, de la musique… et plus encore, dans une enceinte fabriquée en France !

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